JERONIMO
Ma pratique artistique tire essentiellement son origine du milieu urbain.
Je puise de la matière uniquement dans une iconographie issue de microcosmes, une pratique qui tire en partie ses racines du film « Brooklyn Boogie », où le sujet essentiel est de parler d’un quartier entier de New York, seulement du point de vue de l’intérieur d’une petite épicerie d’angle. Mon but est d’explorer la dimension quotidienne de la ville et les pratiques urbaines qui lui sont liées. Je m’intéresse plus précisément au culte du « grigri », aux formes de superstitions, de petites habitudes, de « Leitmotivs », de manies, d’objets qu’il faut posséder à tout prix et de rituels qu’on se sent obligé de faire pour rester équilibré. Les grigris sont l’expression même d’une individualité qui souhaite se protéger. L’humain, dans sa complexité et ses croyances, est susceptible de développer cette relation personnelle et irrationnelle. Plutôt que de les interroger, j’oeuvre en observant les individualités que je croise. Plutôt que de chercher à connaître leur histoire, je leur en invente une sur la base d’éventualités. Ce peut être un collectionneur, un superstitieux, une personne aux rites quotidiens spécifiques, un fan de numérologie, etc.
Je puise de la matière uniquement dans une iconographie issue de microcosmes, une pratique qui tire en partie ses racines du film « Brooklyn Boogie », où le sujet essentiel est de parler d’un quartier entier de New York, seulement du point de vue de l’intérieur d’une petite épicerie d’angle. Mon but est d’explorer la dimension quotidienne de la ville et les pratiques urbaines qui lui sont liées. Je m’intéresse plus précisément au culte du « grigri », aux formes de superstitions, de petites habitudes, de « Leitmotivs », de manies, d’objets qu’il faut posséder à tout prix et de rituels qu’on se sent obligé de faire pour rester équilibré. Les grigris sont l’expression même d’une individualité qui souhaite se protéger. L’humain, dans sa complexité et ses croyances, est susceptible de développer cette relation personnelle et irrationnelle. Plutôt que de les interroger, j’oeuvre en observant les individualités que je croise. Plutôt que de chercher à connaître leur histoire, je leur en invente une sur la base d’éventualités. Ce peut être un collectionneur, un superstitieux, une personne aux rites quotidiens spécifiques, un fan de numérologie, etc.
Les séries présentées explorent donc les notions d’auto-persuasion, d’épicentre social et de grigris.
JIEM
Jiem, artiste Lillois, présente à la
galerie HASY son nouveau travail, une série de 5 sérigraphies témoignant
de plusieurs axes de recherches. Artiste de contact, l’espace public et
ses habitants sont un enjeu primordial et une réelle source
d’inspiration pour lui. Il trouve sa toile blanche sur les objets du
quotidiens, les wagons ou dans la rue, notamment Canadiennes et
Américaines. Coloré, reconnaissable entre tous, son univers onirique et
naïf nous transporte.
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